la maison, expression des civilisations : Sumer

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d’un millénaire à l’autre les peuples ont innové ou simplement adapté à leurs nouveaux besoin et leurs possibilités les créations héritées de leurs prédécesseurs.

dans le paysage ensoleillé et nu des vallées du Tigre et de l’Euphrate, où l’intelligence de l’homme fit surgir au IVe millénaire av J.-C., Sumer, la première des civilisations-mères, la maison ne fut d’abord qu’une simple tâche brune et chaude sur fond d’eau et de roseaux. Une maison de boue. puis les Sumériens utilisèrent la brique crue, séchée au soleil et enfin la brique cuite. pour éviter les risques d’infiltration dans les murs, des nattes ou des lits de roseaux séparaient plusieurs assises de briques. On aménageait également des gouttières et des drains verticaux. on faisait des revêtements de briques cuites imperméables. les toits en terrasses étaient confectionnés avec des roseaux tressés, recouverts de terre battue : il fallait renouveler chaque année la couche de terre. la face intérieure des murs était recouverte d’enduit d’argile ou de plâtre. Avec leurs murs épais, les maisons étaient fraîches l’été, chaudes l’hiver.

A côté des maisons paysannes qui ne comportaient souvent qu’une pièce longue avec parfois un porche et une cour, apparurent dans les villes, des habitations de deux pièces et plus. Le grand luxe fut la maison à étages. Dans le port fluvial  d’Our, ville qu’Abraham quitta vers 1850 av J.-C., les archéologues ont fouillé 8000m2 de maisons privées datant de cette époque.

Leurs trouvailles nous permettent de faire revivre une maison de la civilisation babylonienne (qui se rattache à Sumer):

sumer-maison il s’agit d’une maison de la petite bourgeoisie. Celle d’un marchand d’orge, d’un commerçant en cuivre, d’un prêtre ou d’un scribe :

la maison est fraiche, confortable et plus grande qu’on ne l’aurait cru de l’extérieur. Nous descendons deux ou trois marches car comme il n’y a pas de voirie, le niveau de la rue s’est élevé au cours des ans. lavons nos pieds dans un minuscule vestibule pourvu d’une cruche à cet effet. Entrons dans la cour. Nous notons qu’elle est dallée de briques cuites et qu’un tuyau d’écoulement s’ouvre en son centre. les murs du bâtiment sont plâtrés et blanchis à la chaux. Un balcon, supporté par des poteaux de bois, entoure cette cour et la divise en deux étages : en haut vivent le propriétaire et sa famille tandis que le rez-de-chaussée est réservé aux communs et aux serviteurs. C’est là qu’est la cuisine reconnaissable à son double foyer.

Il y a aussi la chambre des domestiques, la réserve, la salle d’ablutions avec cabinet à la turque et au fond de la cour, la longue pièce rectangulaire où l’on reçoit les hôtes. ce type de maisons, tous ceux qui ont visité les vieux quartiers de Bagdad, d’Alep ou de Damas le reconnaîtront; parfaitement adapté au climat et aux moeurs de l’orient, il est resté le même au cours des millénaires. »

L’art de vivre de Sumer et de ses héritiers devait parvenir progressivement en occident.

Category: Non classé

maisons-lofts tendances : PENINSULA HOUSE

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Construite en 2003, la maison Péninsule par Sean GODSELL à 50 m d’une plage au Sud de Melbourne, est un parallélépipède de 30 m de long sur 7,20 m de large, enchassé dans une dune afin d’insérer harmonieusement cette maison dans le paysage et de la protéger.
Il n’y a pas de distinction dans la manière dont se constitue le toit et les murs; toutes les parois laissent filtrer la lumière et intimisent l’intérieur tout en établissant une forte connection avec l’environnement : le paysage, le ciel, la pluie.

Ces parois sont constituées de deux couches séparées par un déambulatoire : un vitrage puis des lattes de bois espacées laissant passer les vues. Selon l’angle sous lequel on regarde la façade, la maison apparait soit comme un cube de bois massif (bois d’Eucalyptus marginata de couleur marron-rouge), soit comme un volume léger et filigrame semi-transparent.
Comme dans la
Bunny Lane House une énorme cheminée-barbecue avec terrasse, ici revêtue d’acier oxydé, se détache nettement du volume de la maison.

On note que la chambre principale est un volume opaque blanc, bien détaché de la structure, et qui semble flotter au-dessus de l’espace salle à manger. Le grand mur opaque blanc se structure comme un gros mur indépendant du reste et dissimule un « escalier secret » qui mène aux deux chambres, une salle de bain et une douche d’extérieur.

Category: loft

DES REFERENCES DE MAISON-LOFT : NAKED HOUSE

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Shigeru BAN travaille avec un vocabulaire très épuré et un nombre restreint de matériaux. La répétition structurelle, l’enveloppe parallélépipèdique et l’économie de moyens dans la naked house sont réminiscentes de celles d’un bâtiment industriel préfabriqué. Malgré le caractère minimaliste, la méthode de construction est artisanale et l’isolation est constituée de fibres de polyéthylène normalement utilisées pour les fruits, enrobées d’un produit pare-feu puis ensachées par les architectes eux-mêmes.

naked

Naked House par Shigeru BAN, Saitama, Japon, 1999-2000.

 

 

Category: contemporain, tendances

le salon Maison et Objet

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L’année 1995 est à marquer d’une pierre blanche, non pas parce qu’à cette époque je passais innocemment le bac, mais parce que c’est cette année-là que Maison et Objet vit le jour.

Mais qu’est-ce donc que Maison et Objet ?

 Créé à l’initiative de la Chambre syndicale des Ateliers d’Arts de France, le salon Maison et Objet est un rassemblement international de tous les professionnels du secteur, et un formidable carrefour d’idées et de découvertes qui tient immanquablement ses promesses de donner à voir, à entendre, à ressentir et à toucher les nouveautés et tendances de la Décoration avec un grand D, donc de l’art de vivre, des objets, des meubles, de tout ce qui concerne de près ou de loin l’habitat et l’ornement.

Rien qu’avec cela il y a de quoi faire, vous en conviendrez.

Mais le salon est aussi un dénicheur de talents qui récompense les idées et produits les plus inventifs du marché…

Bref, nous nous trouvons ici devant la caverne d’Ali Baba pour tous ceux que l’inspiration décorative ne laisse pas indifférent, doublé d’une torture mentale sans précédent du fait de son douloureux label .

Heureusement, si cette petite confidentialité interdit au commun des mortels de se rendre en banlieue nord de Paris pour arpenter le moindre recoin de ses multiples espaces, elle est la promesse alléchante de moultes découvertes réjouissantes, qui ne manqueront pas d’être relayées par toute voie médiatique connue. Pensez donc, l’édition de septembre dernier du salon a ressembé près de 70 000 visiteurs et 3356 journalistes…

Et elle commence quand, me direz-vous, cette réjouissance? Et bien pas plus tard que demain figurez-vous. Le Parc des Expositions de Villepinte deviendra donc d’ici quelques heures, et jusqu’au 27 janvier, le centre névralgique international de la décoration, avec à l’honneur le cultissime Karl Lagerfeld, promu pour l’occasion créateur de l’année 2009. Alors pour patienter un peu avant de connaître les nouvelles trouvailles de la saison prochaine, je vous propose en toute subjectivité un exemple de ce qui fut récemment découvert et apprécié durant l’événement.

Mon choix de non initiée se porte sur les sculpturales et révolutionnaires créations de la marque française « Beau et Bien ». Plus qu’une lampe, ce sont ici de véritables bijoux qui nous sont proposés, associant technologie de pointe – les désormais incontournables LED, ultra performantes et presque inusables – et raffinement – une allure souple, un dessin sobre tout de rondeur et de fluidité – qui réinventent notre relation à l’éclairage. Je suis particulièrement sensible au parasol lumineux, qui me semble pouvoir très allègrement remplacer les services des halogènes et diffuser dans nos salons une ambiance suavement surnaturelle. Et comme il fonctionne avec un chargeur, sa beauté n’est en rien altérée par quelque fil électrique que ce soit.

Category: tendances

salon Maison&Objet

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Incontournable salon des tendances de l’habitat.

 


Les professionnels viennent y dénicher les tendances deco d’interieur . par exemple dans l’éclairage, des luminaires aux formes nouvelles sous technologie O-LED avec pour mot d’ordre « travailler la lumière comme un matériau ».

la rencontre des nanotechnologies et des designers promet

 

Category: tendances