L’année 1995 est à marquer d’une pierre blanche, non pas parce qu’à cette époque je passais innocemment le bac, mais parce que c’est cette année-là que Maison et Objet vit le jour.
Mais qu’est-ce donc que Maison et Objet ?
Créé à l’initiative de la Chambre syndicale des Ateliers d’Arts de France, le salon Maison et Objet est un rassemblement international de tous les professionnels du secteur, et un formidable carrefour d’idées et de découvertes qui tient immanquablement ses promesses de donner à voir, à entendre, à ressentir et à toucher les nouveautés et tendances de la Décoration avec un grand D, donc de l’art de vivre, des objets, des meubles, de tout ce qui concerne de près ou de loin l’habitat et l’ornement.
Rien qu’avec cela il y a de quoi faire, vous en conviendrez.
Mais le salon est aussi un dénicheur de talents qui récompense les idées et produits les plus inventifs du marché…
Bref, nous nous trouvons ici devant la caverne d’Ali Baba pour tous ceux que l’inspiration décorative ne laisse pas indifférent, doublé d’une torture mentale sans précédent du fait de son douloureux label .
Heureusement, si cette petite confidentialité interdit au commun des mortels de se rendre en banlieue nord de Paris pour arpenter le moindre recoin de ses multiples espaces, elle est la promesse alléchante de moultes découvertes réjouissantes, qui ne manqueront pas d’être relayées par toute voie médiatique connue. Pensez donc, l’édition de septembre dernier du salon a ressembé près de 70 000 visiteurs et 3356 journalistes…
Et elle commence quand, me direz-vous, cette réjouissance? Et bien pas plus tard que demain figurez-vous. Le Parc des Expositions de Villepinte deviendra donc d’ici quelques heures, et jusqu’au 27 janvier, le centre névralgique international de la décoration, avec à l’honneur le cultissime Karl Lagerfeld, promu pour l’occasion créateur de l’année 2009. Alors pour patienter un peu avant de connaître les nouvelles trouvailles de la saison prochaine, je vous propose en toute subjectivité un exemple de ce qui fut récemment découvert et apprécié durant l’événement.
Mon choix de non initiée se porte sur les sculpturales et révolutionnaires créations de la marque française « Beau et Bien ». Plus qu’une lampe, ce sont ici de véritables bijoux qui nous sont proposés, associant technologie de pointe – les désormais incontournables LED, ultra performantes et presque inusables – et raffinement – une allure souple, un dessin sobre tout de rondeur et de fluidité – qui réinventent notre relation à l’éclairage. Je suis particulièrement sensible au parasol lumineux, qui me semble pouvoir très allègrement remplacer les services des halogènes et diffuser dans nos salons une ambiance suavement surnaturelle. Et comme il fonctionne avec un chargeur, sa beauté n’est en rien altérée par quelque fil électrique que ce soit.