La maison du troisième millénaire sera t-elle Japonaise ?

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Bien qu’issue de la tradition Chinoise, la maison Japonaise a rejeté la disposition autour d’une cour close, ainsi que la magnificence et la monumentalité, peu compatibles avec le paysage. Elle a préféré « la sobriété décorative, la modestie des dimensions et la justesse des proportions. C’est à dire le japon a trouvé sa part de liberté dans le gauchissement du message transmis« .

Ses hérésies expriment son génie personnel et ont mené à un art accompli et original (C. Kozyreff) : ossature de bois; murs non porteurs; flexibilité dans la distribution des pièces; séparations par des fusuwa, panneaux coulissants tendus de papier translucide; matériaux visibles; pilotis apparents; toit important donnant l’image du logis.  « la maison est aux yeux de ses occupants, un objet de plaisir esthétique de première grandeur, perpétuant autour d’eux, avec son jardin délicat et compliqué, les formes, les matières, les couleurs que leur civilisation leur appris à trouver belles » (Pezeu-massabuau)

La maison Japonaise, reliée intimement à la nature est ouverte largement sur l’exterieur en multiples baies et en créant des espaces ambivalents sous de profonds avant-toits. Tant et si bien que ces options de base ont trouvé leur plein épanouissement dans l’architecture résidentielle et devaient par ailleurs inspirer profondément l’architecture internationale du XXe siècle.

La maison japonaise est-elle donc la maison idéale ? Oui à certains égards, mais de nombreux japonais connaissent de cruels problèmes de logement. par ailleurs la maison japonaise n’a pas résolu pleinement la question de l’intimité du couple dans la maison. Toutefois le modèle japonais, dans son évolution, fait entrevoir qu’elle pourrait être la maison du troisième millénaire : l’abri rêvé, dans le respect des exigences familiales et des racines de chaque maison.

 

 

 

 

Category: maison du futur
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